La taille favorise la vigueur végétative mais elle réduit la floraison.
Un arbuste fleurira d’autant plus qu’il n’est pas taillé.
À gauche, ce Cognassier du Japon (Chaenomeles japonica - © Photo Pascal Prieur) n’offre que quelques fleurs éparses suite à une taille sévère un an auparavant. Il lui faudra deux années sans aucune intervention pour produire une floraison aussi généreuse que celle photographiée au Potager du roi, sur un individu non taillé (Photo de droite - © Pauline Frileux).

Des essais conduits sur Forsythia pendant huit années consécutives ont permis de comparer le nombre de fleurs selon différentes modalités de taille (Figure 1) : le témoin non taillé (courbe bleue) est le plus florifère à l’issue des huit années d’expérimentation, et le seul pour lequel la courbe n’a jamais décru.
À gauche, les pommiers destinés à la production de cidre sont taillés a minima pour maximiser la quantité de fruits. Ils offrent une floraison exacerbée. Au contraire, à droite, les variétés de pommiers à couteau sont fortement taillées pour obtenir des fruits plus gros, plus colorés, plus sucrés. Leur floraison est moins spectaculaire.

Quelle taille pourrait accroître la floraison de ce Magnolia denudata ?
Pascal Prieur et Pauline Frileux, mars 2025
Les fiches techniques "Idées reçues" sont le fruit d'une réflexion collective initiée à Lomme en 2024 lors de l'Assemblée générale des Arbusticulteurs, avec Pauline Frileux, Aymeric Jollet, Hervé Mureau, Pascal Prieur et René Reboul.
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