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Aralia elata (Miq.) Seem. Araliaceae

Photos de l'auteur, prises à l'arboretum de La Petite Loiterie (37), sauf mention contraire


Aralia elata, communément appelé angélique du Japon, est un arbuste très atypique originaire du Japon et du Nord Est de l'Asie. Ses tiges dressées pas ou peu ramifiées, généralement accompagnées tout autour de jeunes pousses issues de drageons, lui donnent un aspect très graphique en hiver.
Aralia elata (Huelgoat - Photo Pascal Prieur)
Aralia elata écorce
L'écorce est grise, lisse et couverte d'épines robustes.

L'arbuste peut atteindre de 4 à 5 mètre de hauteur et à peu près autant en largeur.

Les feuilles caduques spectaculaires sont composées bipennées, avec de nombreuses folioles ovales de 5 à 10 cm de long. Elles sont très grandes (parfois plus d'un mètre de long !), vert foncé dessus et vert glauque dessous. Il peut y avoir des épines au niveau des nervures. Elles deviennent jaunes ou violacées très tôt en début d'automne.

fleurs Aralia elata
Sa floraison tardive se produit généralement en août, sur les pousses de l'année. Elle se compose de nombreuses petites fleurs blanches réunies en ombelles sur de grandes panicules terminales aérées pouvant atteindre 30 à 50 cm de long
Jeunes inflorescences d'Aralia elata
Jeunes inflorescences d'Aralia elata (Huelgoat - photo Pascal Prieur)
fruits Aralia elata
Sa floraison est suivie en automne de multiples fruits ovoïdes, noirs ou violacés, de 3 à 6 mm de diamètre.

La croissance d'Aralia elata est assez lente. Il peut être planté en isolé sur la pelouse afin de maîtriser son drageonnement par les tontes régulières. Il peut aussi être implanté en étage dominant de massif. Attention, les drageons peuvent dans ce cas être envahissants vis-à-vis des arbustes ou des vivaces qui l'accompagnent ...

Aralia elata bénéficie d'une bonne résistance au froid. Cependant, les pousses des plantes vigoureuses sont parfois endommagées par les gelées précoces. Il supporte le plein soleil et la mi-ombre, par contre il n'apprécie pas l'ombre épaisse. Ses grandes feuilles peuvent être abîmées par les vents violents dont il est préférable de l'abriter. Il supporte la plupart des sols, seuls les terrains compacts ne lui réussissent pas.


Il est possible de conduire Aralia elata en tige à condition de le planter jeune et de ne pas couper sa tige unique, puis de supprimer les drageons au fur et à mesure de leur apparition.

Aralia elata conduit en tige
Conduit en tige, Aralia elata prend alors un port de petit arbre très pittoresque (Huelgoat - Photo Pascal Prieur)

La taille d'Aralia elata n'est pas nécessaire sauf pour éliminer les rameaux morts ou les drageons s'ils sont indésirables. Pour limiter la hauteur de la plante et la densifier, il est possible de supprimer les tiges les plus élevées en les coupant au ras du sol, ce qui stimulera l'apparition de nouveaux rejets sur la souche ou à proximité.


Deux variétés de l'angélique du Japon se trouvent parfois en pépinières. Il s'agit d'Aralia elata 'Aureovariegata', aux feuilles irrégulièrement marginées de jaune et d'Aralia elata 'Variegata', aux feuilles panachées de blanc crème. Ces deux variétés ont une croissance plus lente que l'espèce type.

Le genre Aralia compte une vingtaine d'espèces. Avec Aralia elata, les deux autres espèces les plus courantes sont Aralia chinensis L. (angélique de Chine) et surtout Aralia spinosa L. (angélique en arbre), qui est originaire d'Amérique du nord. Cette dernière est nettement plus épineuse à la fois sur les tiges et sur les feuilles.

Aralia spinosa

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